jeudi 8 octobre 2009

Sonorama Episode I

Au revoir Musiques De Rue...

Et bienvenue à Sonorama... le tout nouveau tout beau (l'avenir nous le dira) festival d'automne de Besançon. La ville mise gros avec cet événement qu'elle espere devenir "national"... Ambitieux tout ça... Mais elle s'en donne les moyens (j'vous parle même pas de l'argent injecté dans le projet) en faisant appelle à des noms connus dans le milieu, d'ordinaire habitués à organiser les Nuits Blanches de Paris ou encore les Nuits Sonores de Lyon.

J'suis pas du genre "très doué" pour faire la retape d'un film, d'un disque et encore moins d'un festival. Une chose est sure c'est que j'adore ce genre de manifestation. On y découvre généralement tout un tas de trucs bizarres qu'on aurait pas imaginé possibles.

Mieux qu'un long discours l'édito du site du festival :

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Comment faire résonner la ville, comment l’arraisonner, comment la sonner et lui rendre ses vibrations contemporaines...? Sonorama est cette tentative de déstabilisation sonore des espaces communs, une sorte de palette chromatique du sensible.

Quatre directeurs artistiques et une ville, quatre univers singuliers qui se frottent, s’entrechoquent et se croisent : arts de la rue, arts sonores et numériques, musiques électroniques et arts contemporains se mixent dans la cité pour proposer une autre cartographie.

Compagnies de rue, artistes sonores et numériques, DJs/VJs, artistes et musiciens des scènes électroniques, rock ou hip-hop et autres créateurs « indisciplinaires » investiront nuit et jour l’espace de la cité. Ils nous convient à explorer d’autres dimensions, celles de leurs imaginaires libérés et stimulés par les architectures, les rues, les passages, les jardins et les habitants qui les accueillent l’espace de quatre jours d’assauts poétiques, de flux énergétiques, d’expériences « sonsorielles ».

Comme ces artistes d’horizons multiples qui se sont impliqués dans cette nouvelle aventure, nous avons rencontré et questionné Besançon.Territoire d’opérations inventives, Sonorama 09 tente de redessiner la ville en un grand « paysage sonore » polyphonique et polymorphe, ample et subtil, généreux et intime, populaire et prospectif, actuel et intemporel…

L’espace et le temps de Besançon sont ainsi réinventés selon des rythmes et des modes divers à découvrir à travers ces contrastes, ces étincelles, ces contrepoints, ces partis pris et ces rencontres improbables.

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Première jour de ce festival et première découverte. En poussant la lourde porte d'une petite chapelle du centre ville, vous pourrez par exemple vous faire prodiguer un massage sonore... une pratique venue du tibet dixit le programme. Je me suis contenté de prendre quelques photos, mais je me serais bien vu allongé devant l'autel, telle une offrande au seigneur, recouvert de bols métalliques, dans une ambiance musicale planante, entouré d'encens !!! J'aurais fais ma Mylène en quelque sorte !!!




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